1000 et 1500 euros d’amendes pour délit de langue bretonne !

Deux jeunes Rennais et militants bretons de 25 et 26 ans, ont été jugés aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Rennes et condamnés à verser 1000 et 1500 euros d’amendes. Ils sont soupçonnés d’avoir barbouillé un panneau à Mordelles et à Vezin-le-Coquet près de Rennes en mars dernier, au nom de la cause de la langue bretonne.

Niant les faits en garde à vue, ils se sont exprimés seulement en breton. Un interprète a du être dépêche pour la bonne marche de l’enquête par les services français de Gendarmerie.

Yoann Colas et Corentin Lemonnier ont donc naturellement eu l’intention de répondre en breton aux questions du Juge, soutenus essentiellement par les réseaux du Parti indépendantiste d’extrême gauche « Breizhistance » dont le collectif 44=BZH. Une énième tentative d’imposer la langue bretonne à un Tribunal à Rennes où les magistrats ont toujours refusé les débats judiciaires dans une autre langue que le français et ce car les bretons maîtriseraient cette langue.

« Vos bêtises ayant déjà coûté plus de 1.000 euros aux contribuables, vous voudriez en plus qu’ils paient pour un interprète en breton ? Une langue que vous n’avez même pas appris dans vos familles… » a déclaré la Présidente Martine Le Brun, visiblement prise d’une crise de jacobinite aiguë. La langue bretonne, serait à priori indéfendable en dehors de la locution familiale et interdite dans l’enceinte d’une administration coloniale française.

13 réponses à “1000 et 1500 euros d’amendes pour délit de langue bretonne !

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  2. C’est une honte et nous devrions lavez cette honte qui pèse sur nous depuis trop longtemps. N’oublions pas que notre devise est : Kentoc’h mervel eget bezañ saotret, plutôt la mort que la souillure ! Nous devrions nous chercher, nous trouver et nous unir pour que notre vision des choses est une véritable force et qu’on soit entendu !

  3. Cette condamnation est grotesque au même titre que celle des Pussy Riot en Russie par Poutine interposé.Et que dire de l’argent public dépensé ici et là en Bretagne : 600 000 euros les ronds points fluerissant un peu partout.Pour le changement
    de nom ( CAP LORIENT) : 68 500 euros Hors taxes bien entendu.Et que dire des nouveaux et fabuleux pontons de Locmariaquer
    pour 128 privillégiés ( 1 million d’euros ) pour des plaisanciers incapables de béquiller un bateau.

  4. Autant les arguments de la Justice sont nuls, autant il y a une légère mauvaise foi de la part des deux militants condamnés et de certains propos de leur défense ici!! Je reviens de Loire-Atlantique où j’ai pu constater qu’il y a plusieurs communes et indications diverses en langue bretonne (dont je rappelle qu’elle n’a jamais été la langue de cette partie de la Bretagne). Il est préoccupant que malgré les démarches et consultations allant dans ce sens ,personne n’ait eu le courage de faire ce qui a été voulu, à savoir rattacher le 44 à la Région Bretagne. Mais souiller les panneaux et faire de cette anecdote un épisode supplémentaire de la guerre « une région- 5 départements » me paraît contreproductif et à certains égards risible. Par ailleurs, aussi régionaliste soit-on, il convient de ne pas occulter qu’on ne peut pas avoir une justice régionale et en langue régionale dans l’état actuel des institutions. Et dans une région, qui, même si elle bénéficiait d’un statut analogue à la Catalogne espagnole, est très loin d’avoir une population apte à être justiciable en breton. La Bretagne, même autonome, bilingue et démocratique, fait partie de la France parce que la majorité de ses habitants se sentent et se disent français. Même s’ils se sentent bretons.

    • Vos sources ne sont pas vrai. On a toujours parlé breton à Nantes qui a toujours été bilingue.De plus la région guérandaise etait bretonnante jusqu’en 1910 voir plus tard. http://fr.wikipedia.org/wiki/Breton_de_Batz-sur-Mer. Cordialement…n’hesitez pas a faire des recherches et vous renseignez avant de poster des avis car je suis désolé mais vous vous etes fait prendre pour un clown. Bon courage

    • Le breton jamais parlé en Loire-Atlantique ? Anorld Von Harf releva en 1499 a Nantes un glossaire de langue bretonne, tres proche du point de vue grammatical du breton tel qu’il etait parlé a Batz sur Mer.

      Bibliographie
      • Le Breton d’Arnold von Harff, Émile Ernault, H. Champion, 1911
      • « Le breton d’Arnold Von Harff », Celticum, N° 22, 1975
      • « Aux origines du breton: Le glossaire vannetais du Chevalier Arnold von Harff, voyageur allemand du XVème siècle », Ogam-Celticum, 1984, N° 26, Christian-J Guyonvarc’h

    • Petite erreur mon cher Aymeric, si en effet le pays Nantais ne parlais pas ou très peu le Breton, ce n’est pas le cas de la presqu’ile Guérandaise qui était de langue Bretonne, et qui fait néanmoins partie de la Loire-Atlantique. De plus, ne parlons pas de « rattachement » mais plutôt de « Réunification » !!!

      • Le Breton a été parlé jusqu’à Nord sur Erdre au Nord de Nantes, dans les ports de Nantes jusqu’à l’époque moderne (sans compter les enclaves de Chantenay et Sainte Anne depuis la révolution industrielle…), dans la partie Ouest du Pays de Retz, jusqu’à l’île de Noirmoutiers, aux limites du Pays de la Mée (Chateaubriand, dont le fondateur de la ville était brittophone), et même dans le vignoble par quelques dizaines de familles exploitantes viticoles. Des communes du Pays Nantais portent donc des noms issus du breton : comme Vigneux (Guineuc, Gwinoc, Gwineg), Sautron (Sultraon + Bre Gwaran devenu Breil Guaran puis Bois Garant puis enfin Bongarrant), Orvault (Gorvedho, Ormedo, Orvez / dh devient z car dh=son z ou th anglais), Savenay (Safenog, Saveneuc, Saveneg), Pornic (Porth-ny, Porzh-ni / le « c » a été ajouté plus tard pour faire « + breton »), Guérande (Gwynnrann, Gwenrann), Plesse (Pleb Sei, Ple Sei, Ploe Se, Plou-se), Guéméné-penfao (Gwynnvenydh-Pennffaow, Gwennvenez Pennfaoù), Chantenay (Ar C’hantenog, Kanteneuc, Kanteneg), Couêron (Coerio, Corio, Coro, Koro, Couero), Paimboeuf (Pennbuwc’h, Pennbo), Quilly (Cwilig, Kilig), Carquefou (Cylc’h/Caer ar Ffaow, Kelc’h/Ker ar Faoù), La Gouachère (Goadhereth, Goazherezh), Treillières (Trefyliaw, Treveliaoù, Trelier-???-), Saffré (Saferiocum, Saveriog, Saverieg/Ici on souhaite imposer une vision « gallo-romaine » a une époque ou les bretons sont déjà majoritaires et influencent le « parler gaulois » qui est en réalité un patchwork de langues et dialectes du groupe britto-létavien… nombreuses sont les inventions « latines » ou « galloromaines » pour coller à la frise historique de l’empire puis au dogme de l’église par la suite !) et tant d’autres communes que j’oublie ! Notons que les « Namnètes » ne sont pas un Peuple mais sont en réalité des Vénètes qui sont descendus plus bas et fondé plusieurs ports (dont Nantes) sur la Loire. Les liens avec les gallois déjà sous l’antiquité pourrait mener à la considération que l’on parlait breton à Nantes AVANT qu’une Nation brittonique n’apparaisse en Armorique…

  5. ce qui est scandaleux c’est que les services publiques en Bretagne ne soient pas en breton et gallo, c’est ça le vrai scandale

  6. Cal felicitar aqueste dos Bretons ; an probat que la justícia francesa es a cort de finança quora se tracha de la lenga bretona, o d’una lenga mesprezada, mas quora se tracha d’un ciutadan còrsa, e d’una justícia d’excepcion per aver supausadament tocat a un prefecte ; aquí, es presenta per finançar estupiditats nacionalistas, bonapartistas.

  7. Le contribuable rennais à bien payé un centre bouddhique (800 000 €), alors payer un interprète en langue bretonne en BZH n’aurait rien de scandaleux.

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